4 avril 2020

Journal de confinement

La vie se fait monotone certains jours, on marche de quartiers en quartiers, on prend des chemins qu’on ne prend jamais, on tente le tour de l’île dans un sens inédit, on ose la plage certains jours parce que nous avons besoin de nature, tourner autour du béton même au bord de l’eau a fait son temps, on a besoin de croiser d’autres arbres que les platanes, voir les herbes pousser dans le parc, les fleurs et les feuilles vêtir les arbres…

Aujourd’hui les rues sont moins vides qu’hier, on est samedi, il y a du monde dehors, même si ça n’a rien à voir avec « avant ».

Nous pensons à investir le toit terrasse et participer à cette vie alternative là haut…

Aujourd’hui je suis lasse et en colère de cette privation de nos libertés fondamentales.

Anna Bambou